J’ai pris le pouvoir en 1952 grâce à un coup d’État, faisant tomber le président Carlos Prio Socarras. On m’a ensuite réélu sans opposition en 1954. Auparavant, j’avais déjà été président de la République de 1940 à 1944. Durant ce mandat, j’avais assuré le développement économique et bonifié le système d’éducation tout en m’amassant une petite fortune bien méritée. Après mon départ, la corruption a repris le dessus et le programme de travaux publics que j’avais instauré a été annihilé. C’est pourquoi j’ai ressenti le besoin de revenir de mon exil aux États-Unis afin de renverser Socarras et reprendre le contrôle en 1952. J’ai ensuite gouverné jusqu’à ce que la révolution castriste me contraigne à fuir. J’avais pourtant essayé de la réprimer par tous les moyens, mais elle n’était pas le seul mouvement révolutionnaire voulant me chasser du pouvoir à cette époque. Tout le peuple se retournait contre moi, affirmant être brimé dans ses libertés. Le gouvernement américain m’avait néanmoins soutenu dans la lutte contre les insurrections en fournissant des armes et de l’argent à mon armée. Toutefois, mes forces militaires s’effritaient par saignées successives de désertion et les Américains finirent par cesser de m’appuyer. Renversé par Castro en début 1959, j’ai donc fui vers la République dominicaine avec 40 millions de dollars.
Rubén Fulgencio Batista y Zaldívar
J’ai pris le pouvoir en 1952 grâce à un coup d’État, faisant tomber le président Carlos Prio Socarras. On m’a ensuite réélu sans opposition en 1954. Auparavant, j’avais déjà été président de la République de 1940 à 1944. Durant ce mandat, j’avais assuré le développement économique et bonifié le système d’éducation tout en m’amassant une petite fortune bien méritée. Après mon départ, la corruption a repris le dessus et le programme de travaux publics que j’avais instauré a été annihilé. C’est pourquoi j’ai ressenti le besoin de revenir de mon exil aux États-Unis afin de renverser Socarras et reprendre le contrôle en 1952. J’ai ensuite gouverné jusqu’à ce que la révolution castriste me contraigne à fuir. J’avais pourtant essayé de la réprimer par tous les moyens, mais elle n’était pas le seul mouvement révolutionnaire voulant me chasser du pouvoir à cette époque. Tout le peuple se retournait contre moi, affirmant être brimé dans ses libertés. Le gouvernement américain m’avait néanmoins soutenu dans la lutte contre les insurrections en fournissant des armes et de l’argent à mon armée. Toutefois, mes forces militaires s’effritaient par saignées successives de désertion et les Américains finirent par cesser de m’appuyer. Renversé par Castro en début 1959, j’ai donc fui vers la République dominicaine avec 40 millions de dollars.
Publié par
Roxanne Ocampo